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Sous la blanche neige se cache le vrai visage d'une princesse

Comédie dramatique - Distribution modulable 7 personnages ou + - Environ 1h15

Acte 1 : Le conte de fée, oh oui !
Personnages exagérés, style conte de fée ! Sentiments trop poussés…

-1-


Pour cette partie 1, le narrateur n’est pas convaincu par le conte de fée. Il s’ennuie de toutes ces niaiseries…
Narrateur :
Il était une fois, dans une lointaine contrée, ou régnait l’amour et la paix…
Le roi, un homme bon et généreux, attristé par le décès de son épouse, se consolait devant le bébé pour lequel elle avait donné sa vie.
Cette Enfant, ils l’avaient nommé « Blanche Neige »…
… allez savoir pourquoi !
La version officielle donnée par le roi lui-même est :


Le Roi seul dans une douche sur scène : Feu sa mère, mon épouse adorée, a souhaité la nommer ainsi car ses yeux sont aussi noirs que l’ébène, ses lèvres rouges comme le sang et sa peau aussi blanche que la neige.


Narrateur : Un jeune duc audacieux, qui passait par là, eu l’audace de soulever une faille :

​

Un duc, dans une autre douche : Mon Roi, si je puis me permettre, me feriez-vous l’honneur de répondre à une question ?


Narrateur : Le Roi consentit…

Un duc : Nous comprenons pourquoi Blanche Neige, mais où sont passés ses yeux noirs comme l’ébène et ses lèvres rouges dans tout cela ?! Vous auriez pu tout aussi bien l’intituler Noir-Ebène ou Rouge-Sang !


Narrateur : Le duc eu droit à une réponse en privé avec le Roi, accompagné de sa garde personnelle, mais les détails n’apporteront rien à notre histoire… passons.
Donc Blanche-Neige naquit.


Sur scène, au milieu le Roi, à gauche le bébé, à droite sa femme morte. Le roi regarde un temps sa femme, fond en larmes. Puis regarde le bébé, gatouille et rayonne de bonheur. Puis se retourne vers sa femme et pleure…

*CHANSON 1*
Noir progressif.


-2-


Narrateur : Quelques années plus tard, alors que la petite princesse grandissait sereinement, le roi offrit son coeur et son trône à une autre femme, très très belle !
Changement de ton, L’avantage d’être roi…
Sur scène, un fauteuil et une commode avec un grand miroir. Le roi et la nouvelle reine traverse la scène, souriants. La reine s’assoit sur son fauteuil, embrasse son roi. Il part souriant et plein d’amour.


Le Roi : Je vais embrasser ma fille. Adieu.


La reine, s’adressant à son miroir magique :
*CHANSON 2*


La Reine : Oh miroir, mon beau miroir, m’entends-tu ?


Le Miroir : Oui ma reine. Je vous entends, je vous écoute…


La Reine : Mon beau miroir, dis moi encore qui est la plus belle de ce royaume !?
Elle attend la réponse, les yeux au ciel, l’air innocent…


Le Miroir : Ma reine, vous êtes la plus belle de ce royaume !


La Reine : Faux air surpris, Oh, incroyable ! En es-tu certain, Oh mon miroir !?


Le Miroir : Oui ma reine, j’en suis certain, votre beauté n’est nullement approchée, aucunement effleurée et absolument inégalée !


La Reine : Merci miroir !!
Elle se lève, fière et sure de sa beauté, elle sort.
Noir.


-3-


Narrateur, attristé par la niaiserie du conte : Dix-neuf ans après la mort de la reine, la première, dix ans après le remariage du roi, un an après la dernière année bissextile et deux avant que La belle au bois dormant s’endorme, Blanche Neige, fille du roi, eu 19 ans.
Même scène. Blanche Neige traverse en courant la scène, rieuse… et sort.
Dans l’autre sens, le roi et la nouvelle reine traverse la scène, souriants.
La reine s’assoit sur son fauteuil, embrasse son roi.


... suite de l'acte 1 ...

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Acte 2 : Conte de fée, oh que non !

Personnages réalistes et sentiments vrais.

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Narrateur : Bon, ça c’était la version épurée pour les enfants. On est d’accord. Tout le monde ici sait bien que dans la vie, ça ne se passe pas aussi facilement. Si tous les gentils étaient heureux et tous les méchants étaient morts, ça se saurait.
Cette histoire détient un fond de vérité, mais je voudrais vous dévoiler maintenant l’histoire de cette princesse très très belle, de sa belle-mère très très belle… leur véritable histoire, brute, telle qu’elle s’est déroulée.
La version pour adultes avertis en somme. On comprendra aisément par la suite pourquoi les auteurs du conte de fée l’ont arrangé pour en faire un beau conte !

-1-


Pour cette 2ème partie, le narrateur jubile de pouvoir enfin raconter une vraie histoire, avec tout son lot d’horreurs…


Narrateur : Il était une fois, dans une contrée en paix, un puissant roi, bon, juste et respecté, ce qui était plutôt rare pour l’époque, aussi est-il bon de le préciser. Le roi rêvait d’avoir une nouvelle épée et une descendance.
Ce fût l’enfant finalement, la reine ayant eut la bonne idée de tomber enceinte.
Sur scène, une femme en train d’hurler en accouchant. Le roi tourne en rond, inquiet.
Ils suivent le discours. Les cris gênent le narrateur pour parler… !

Mais, lors de l’accouchement, un terrible malheur vint gâcher la joie du souverain. La reine, expulsant dans un dernier cri terrible leur fille de son corps… rendit les armes. Le roi, tenant sa fille dans ses bras, fut déchiré de douleur devant son épouse défunte.
Noir sur scène.
Le malheur semblait s’être invité dans ce paisible royaume. Malgré tout, la vie continua. Le roi nomma l’enfant Blanche-Neige et l’éleva tant bien que mal. Blanche-Neige grandissait, aimée par son père. Mais sans l’amour d’une mère, l’enfant se construisit difficilement. Elle devint très vite une belle princesse, très très belle… Tellement belle que beaucoup d’hommes la convoitaient, ce qui lui monta rapidement au crâne…

On la voit se pavaner, marcher… regardant les gens autour d’elle qui l’admirent.
Dans un coin, discret, le « Prince charmant »…


-2-


Le roi (triste et abattu) entre, Blanche (gamine garce).


Blanche-Neige : Père. Je dois vous parler.


Le Roi : Oui ma fille, que veux-tu ?


Blanche-Neige : Je m’ennuie Père !


Le Roi : Mais tu as tout ce dont tu peux rêver !


Blanche-Neige : Mais je m’ennuie ! Vous ne comprenez rien, comme à votre habitude. Une jeune femme a besoin de beaucoup d’attention…


Le Roi : Ma fille, que veux-tu. Dis-moi.


Blanche-Neige : Je ne sais pas… c’est vous le roi. Trouvez-moi une occupation ! Trouvez-moi de la compagnie.


Le Roi : Mais tu as de la compagnie. Tous les jours !


Blanche-Neige : Oh vous n’entendez rien ! Les boniches, les valets ou tous les lèches-bottes de votre cour m’ennuient ! Ils n’ont aucun intérêt.


Le Roi : Me dis-tu que tu préfèrerais que je t’offre en pâture à tous ces jeunes mâles impertinents qui te tournent autour ?! Blanche, tu as 15 ans !


Blanche-Neige : Pourquoi pas…


Le Roi : Blanche ! Tu es jeune, tu dois encore grandir avant d’affronter tous ces excités. Ton besoin d’être admirée peu attendre encore ! Fais confiance à ton père. Assez maintenant !


Blanche-Neige : Mais vous ne voulez comprendre. Mère m’aurez comprise elle, j’en suis certaine…


Le Roi : Blanche…


Elle sort.
Noir.

​

... suite de l'acte 2 ...

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